Profile picture of Christophe Routhieau
Christophe Routhieau
AI Adoption Facilitator | Helping Teams Work Smarter, AI or Not đŸ€– | #AIforGood
Follow me
Generated by linktime
June 7, 2023
Will AI Fix Work đŸ€– ? C’est le titre du dernier Work Trend Index de Microsoft. Ce mĂȘme opus l’annĂ©e derniĂšre nous interrogeait sur notre capacitĂ© Ă  rĂ©ussir le travail hybride, Microsoft nous rĂ©pond cette annĂ©e par sa solution
 l’intĂ©gration de l’IA dans sa suite logicielle. Nous voilĂ  sauvĂ© ! L’histoire est belle
 1ïžâƒŁ Nous passons nos journĂ©es de travail Ă  essayer de sortir du rouge. 68% des personnes dĂ©clarent ne pas disposer de suffisamment de temps de concentration ininterrompue au cours de leur journĂ©e de travail. Les rĂ©unions inefficaces sont le principal obstacle Ă  la productivitĂ©, suivies de prĂšs par le fait d'avoir trop de rĂ©unions, en troisiĂšme position. L’absence d’objectifs clairs s’intercalant entre les deux sujets. 2ïžâƒŁ Le panel interrogĂ© attend de l'IA qu'elle les aide dans presque tous les aspects de leur travail. Bonne nouvelle pour Microsoft ! Grace Ă  l’IA les rĂ©unions vont donc devenir plus efficaces, leur nombre se rĂ©duire et les objectifs se clarifier đŸ€” non, pas vraiment, mais tout ira bien đŸ€­ 3ïžâƒŁ Les cadres de ce panel quant Ă  eux plĂ©biscitent "l'augmentation de la productivitĂ© des employĂ©s" Ă  "la rĂ©duction des effectifs" lorsqu'on leur demande ce qu'ils apprĂ©cieraient le plus de l'IA sur le lieu de travail, 4ïžâƒŁ Enfin, Ă  la demande d'imaginer le travail en 2030, les rĂ©ponses dessinent un avenir radieux, alimentĂ© par l'IA, permettant avant tout de gagner du temps đŸ–ïž. Il devient donc clĂ© de se former. L'IA ne va pas simplement "rĂ©parer" le travail, elle va crĂ©er une toute nouvelle façon de travailler 😍 c'est magique ! Il y a beaucoup Ă  dire sur cette Ă©tude, j’en suis sorti avec l’impression qu’elle avait Ă©tĂ© faite en deux temps, le marketing de MS ayant pris le dessus pour faire passer la promesse de l’IA. Quoi qu’il en soit, cette Ă©tude est venue percuter deux de mes lectures actuelles, le hors sĂ©rie de philosophie magazine sur l’intelligence artificielle et le roman « la paresse pour tous », avec, dans les deux cas une reprise des prĂ©dictions de Keynes. Keynes, ça vous parle ? Cet Ă©conomiste, qui reste un des plus importants du XXe siĂšcle, avait fait deux prĂ©dictions ambitieuses sur l’économie de 2030, qui sont rarement citĂ©es : âžĄïž Le niveau de vie moyen des gens serait multipliĂ© par 8, âžĄïž Le nombre d’heures travaillĂ©es par semaine serait de 15 en moyenne. Le monde occidental n’en est pas si loin sur le premier et pourrait atteindre le deuxiĂšme s’il s’en donnait les moyens. MĂȘme si la technologie jouait un rĂŽle clĂ© dans ces projections, c’est plus la rĂ©partition des richesses qui devaient alimenter la rĂ©duction du temps de travail... n'en dĂ©plaise Ă  Microsoft. La promesse actuelle de l’IA gĂ©nĂ©rative n’est donc qu’un nouvel Ă©pisode de cette quĂȘte pour mettre la technologie Ă  notre service
 quĂȘte bien alimentĂ©e par le marketing des Ă©diteurs, mais pour quelle finalitĂ© ? Toujours plus ? Vraiment ? #ai #futureofwork #travaillerautrement
Stay updated
Subscribe to receive my future LinkedIn posts in your mailbox.

By clicking "Subscribe", you agree to receive emails from linktime.co.
You can unsubscribe at any time.

June 7, 2023
Will AI fix work ? Épisode 13
 đŸ€– 
 oĂč il est question de co-lecture ! Je suis en pleine lecture de « Co-Intelligence : Living and Working with AI » d’Ethan Mollick professeur Ă  la Wharton School. Je le cite souvent, il est devenu une des rĂ©fĂ©rences sur le sujet (a minima pour moi), j'adore son ton et le dĂ©calage de ses analyses 😎. La force du livre rĂ©side dans son approche pragmatique, l’auteur illustre l'application de l'đŸ€– dans des scĂ©narios concrets, enrichissant le discours d'exemples autour de la prise de dĂ©cision, d’aide Ă  la crĂ©ativitĂ© et de rĂ©solution de problĂšmes. Sa vision est claire : nous devons accueillir l'đŸ€– dans notre quotidien, en apprenant Ă  exploiter son vaste potentiel de maniĂšre responsable.  Il nous invite Ă  penser nos interactions avec l'đŸ€–, avec un Ă©tat d'esprit d'engagement actif plutĂŽt que de consommation passive. Il Ă©nonce quatre rĂšgles pour favoriser une relation co-intelligente avec l'đŸ€–, en mettant l'accent sur l'inclusivitĂ©, le partenariat, l'empathie et l'adaptabilitĂ©. 1. Toujours inviter l'đŸ€– Ă  la table : Inclure l'đŸ€– dans toutes les tĂąches, sauf en cas d'obstacles juridiques ou Ă©thiques, afin de se familiariser avec ses capacitĂ©s et ses limites. 2. Être l'humain dans la boucle : Collaborer avec l'đŸ€– en supervisant son travail, en apportant un jugement critique et en Ă©vitant de trop lui dĂ©lĂ©guer par excĂšs de confiance. 3. Traiter l'đŸ€– comme une personne (mais lui prĂ©ciser quel type de personne) : Interagir avec l'đŸ€– comme avec un humain en lui attribuant une personnalitĂ© et un rĂŽle adaptĂ©s Ă  la tĂąche, tout en gardant Ă  l'esprit ses spĂ©cificitĂ©s. 4. Partir du principe qu'il s'agit de la pire đŸ€– que vous aurez jamais utilisĂ©e : S'attendre Ă  ce que les capacitĂ©s de l'đŸ€– continuent de s'amĂ©liorer rapidement, nĂ©cessitant une adaptation constante et une ouverture aux nouvelles possibilitĂ©s. Pour illustrer cela, j’ai invitĂ© Claude 3 Ă  lire avec moi le chapitre oĂč l’auteur prĂ©cise ces quatre rĂšgles, Claude est donc mon co-lecteur đŸ€“, vous pourrez lire le rĂ©sultat dans les commentaires (a posteriori, je ne suis pas sĂ»r que l'utilisation des commentaires Ă©taient une bonne idĂ©e đŸ€­). Nous pourrions assez naturellement questionner l'auteur sur son propre usage dans la rĂ©daction du livre, quel est le % Ă©crit par l'đŸ€–, il en parle dans le livre mais aussi dans sa newsletter > https://lnkd.in/eWg_hXSa "Co-intelligence" est un livre Ă  lire, il offre une perspective Ă©quilibrĂ©e et optimiste sur la coĂ©volution des humains et de l'đŸ€–. J’aurai l’occasion d’y revenir, il y a bien d'autres chapitres Ă  co-lire 😎. PS : Je reconnais volontiers que l'expĂ©rience d'une co-lecture vs une lecture dans le jardin sous un lilas en fleurs ne se discute pas, je prĂ©fĂšre la seconde, mĂȘme si la premiĂšre m'amuse intellectuellement. Quant au coĂ»t environnemental de l'expĂ©rience... il n'y a pas de dĂ©bat.
14 comments
April 12, 2024
Dans une tribune pour maddyness (vous trouverez le lien dans un des commentaires ci-dessous). Bruno Mettling, Ex-DRH d'Orange et fondateur du cabinet Topics, un de nos partenaires, revient sur les grands enjeux du tĂ©lĂ©travail pour les entreprises. Je ne sais si c’est un raccourci du journaliste đŸ€”, mais de mon point de vue, les enjeux actuels ne sont pas uniquement sur le tĂ©lĂ©travail. 1ïžâƒŁ « Instaurer ce tĂ©lĂ©travail organisĂ© requiert de la concertation, c’est un vĂ©ritable contrat d’équipe Ă  l’intĂ©rieur d’un cadre global qui fixe les grandes rĂšgles » J’aime bien l’idĂ©e du contrat đŸ‘ïž, un contrat issu d’une premiĂšre concertation, mais j'ajouterai comme rĂšgle Ă  ce contrat qu’il doit vivre avec le temps, tout comme la concertation. Autorisons les Ă©quipes Ă  expĂ©rimenter des fonctionnements, pour apprendre et valider ceux qui rĂ©pondent Ă  leurs attentes. Ce premier contrat serait une forme de MVO Minimum Viable Organisation 🚀. 2ïžâƒŁ « Il faut aider les managers Ă  dĂ©finir les rĂšgles qui permettent au collectif de travailler avec la mĂȘme fluiditĂ© lorsqu’ils sont en prĂ©sentiel ou lorsqu’ils travaillent Ă  distance. » Je ne suis pas si sĂ»r que le manager et son collectif aient ou avaient des modalitĂ©s de travail en prĂ©sence fluides et efficaces, la situation actuelle nous invite Ă  questionner l’ensemble, surtout pas une modalitĂ© par rapport Ă  l'autre. 3ïžâƒŁ « Il faut Ă  la fois former individuellement aux basiques du management et accompagner l’équipe en parallĂšle sur les rĂšgles de fonctionnement interne." Oui, dĂ©finitivement, un double accompagnement est indispensable. Nous ne pouvons qu’ĂȘtre d’accord, nous adressons les deux dimensions avec nos dispositifs d'accompagnement, chez Lecko 😎. Nous en reparlerons jeudi lors du webinaire que j’aurai le plaisir d’animer. Nous verrons les conditions de rĂ©ussite de la transition vers cette organisation hybride du travail. Il est question d'une invitation Ă  une rĂ©invention en profondeur du “travailler ensemble”, une invitation qui va bien au-delĂ  des accords de tĂ©lĂ©travail. Nous aurons pour cela le tĂ©moignage de Caroline Sobanski, la DRH France chez Eutelsat, un exemple illustrant concrĂštement comment passer Ă  l’action sur ces sujets. Alors ? C'est bon pour vous ? Le lien d'inscription est dans le premier commentaire. #retouraubureau #hybridwork #transformation
10 comments
September 14, 2021
"Nous savons que beaucoup d'entre vous sont impatients de retrouver leurs collĂšgues au bureau... " vraiment ? Cette phrase est extraite de la lettre interne envoyĂ©e par Tim Cook aux employĂ©s d’Apple dĂ©but juin. Rien ne vous choque ? Cette lettre donnait rendez vous Ă  tout le monde en septembre trois jours par semaine, les lundis, mardis et jeudis. Quelques jours aprĂšs, un groupe d'employĂ©s s’est empressĂ© de lui rĂ©pondre. Quel culot ! Alors que la sociĂ©tĂ© acceptait enfin d’autoriser deux jours par semaines de travail Ă  distance pour tous (ce n’était pas autorisĂ© avant la pandĂ©mie), voilĂ  qu’une partie des employĂ©s se rĂ©volte. Mais quelle honte ! 😎 Plus sĂ©rieusement, alors que beaucoup d’organisations se prĂ©parent au dĂ©ploiement d’une organisation hybride du travail de leurs Ă©quipes, cet Ă©pisode est trĂšs instructif. Si le modĂšle proposĂ© est en phase avec les attentes identifiĂ©es dans beaucoup d’organisation, Apple a fait trois erreurs majeures dans son annonce. Apple a insistĂ© pour que tout le monde revienne au bureau, Ă  des jours fixes prĂ© dĂ©finis, avec la conviction de savoir ce que voulait les employĂ©s
 LĂ , oĂč, la rĂ©ussite de cette transition vers ces nouvelles modalitĂ©s de travail, nĂ©cessite, une prise en compte et une Ă©coute de chacun, une flexibilitĂ© Ă  l’échelle a minima de l’équipe et surtout une co-construction sur la base des enseignements des derniers 18 mois. La rĂ©ponse des employĂ©s d’Apple est, quant Ă  elle, un modĂšle de feuille de route.  Ils souhaitent dĂ©sormais voir de la part de leur employeur : 1. Des dĂ©cisions relatives au travail Ă  distance et Ă  la flexibilitĂ© gĂ©ographique libres au niveau de l’équipe (comme pour les dĂ©cisions d'embauche), 2. Une enquĂȘte rĂ©currente Ă  l'Ă©chelle de l'entreprise avec une prise en compte des rĂ©sultats sur les diffĂ©rentes attentes des employĂ©s, 3. Des questions sur le sujet dans les entretiens de dĂ©part, 4. Un plan d'action pour rĂ©pondre aux besoins des situations de handicap avec une vraie et complĂšte flexibilitĂ©, 5. Un aperçu de l'impact environnemental des diffĂ©rentes modalitĂ©s de travail. A ce jour, la situation actuelle autour du variant delta a amenĂ© Apple Ă  repousser son calendrier de retour au travail Ă  janvier, voire plus tard. Nous n’en savons pas plus. En conclusion, cet exemple illustre bien la complexitĂ© de la situation dans laquelle se trouvent les organisations. Le rapport de force s'est inversĂ©. Les Ă©quipes ont rĂ©ussi Ă  s'organiser ces 18 derniers mois, spontanĂ©ment, en toute autonomie. Alors, peut ĂȘtre qu'en confirmant la confiance qu'elles ont eue, en leur donnant un cadre d’intervention pour rĂ©inventer leur fonctionnement, en les Ă©coutant et en s’autorisant une dĂ©marche d’expĂ©rimentation, la solution se construira d'elle mĂȘme. Tout ce qu’une entreprise comme Apple sait bien faire lorsqu’il est question d’innover autour de ses produits ! #RetourauBureau #TravailHybride #TravaillerAutrement
10 comments
August 24, 2021
Will AI fix work ? Épisode 25... đŸ€– ... oĂč il est question des seniors. Un tramway fonce sur cinq travailleurs expĂ©rimentĂ©s. Vous pouvez actionner un levier et le dĂ©vier
 mais il Ă©craserait un jeune diplĂŽmĂ© fraĂźchement arrivĂ©. Que faites-vous ? Ce vieux dilemme moral s’invite aujourd’hui dans l’entreprise. L’IA redĂ©finit les rĂŽles, et certains tirent trop vite le levier : — Les seniors sont Ă©cartĂ©s sous prĂ©texte qu’ils ne “comprennent pas” l’IA. — On mise sur des juniors qui savent bidouiller un prompt, mais pas forcĂ©ment interprĂ©ter les rĂ©ponses. Mauvais pari. MaĂźtriser l’IA, ce n’est pas savoir cliquer sur un bouton. Un expert sait quoi demander Ă  l’IA, comment l’exploiter et quand la remettre en question. Les seniors ne se contentent pas de gĂ©nĂ©rer du texte. Ils savent filtrer l’inutile, identifier les biais et reconnaĂźtre une fausse bonne idĂ©e. Pendant que certains tĂątonnent, eux construisent. L’IA est donc un multiplicateur d’expĂ©rience. La prudence, la structuration de la pensĂ©e, la capacitĂ© Ă  sĂ©parer le signal du bruit : autant de compĂ©tences forgĂ©es par l’expĂ©rience. Les seniors apprennent l’IA avec mĂ©thode, intĂšgrent les bonnes pratiques et optimisent leur usage au lieu de se laisser distraire par l’effet “waouh”. On parle d’IA explicable, mais qui va la rendre comprĂ©hensible si on Ă©carte ceux qui connaissent les fondamentaux du mĂ©tier ? On parle de prompt engineering, mais les meilleurs prompts viennent d’un cerveau qui a du vĂ©cu. Un expert augmentĂ© par l’IA battra toujours un junior qui dĂ©lĂ©gue son expertise Ă  l'IA. Et si on revoyait les plans de retraite anticipĂ©e ? Dans un monde oĂč l’IA dĂ©pend de la qualitĂ© des questions posĂ©es, se priver de ceux qui savent poser les bonnes, c’est saboter son adoption. PlutĂŽt que d’accĂ©lĂ©rer les dĂ©parts, pourquoi ne pas investir dans leur montĂ©e en compĂ©tence IA ? On s'en parle ?
8 comments
February 27, 2025